Politique
Adresse à la nation de son Excellence Monsieur le Président de la République


Le Président Alpha CONDE soucieux de la lutte contre le Covid-19, s’est adressé à la nation hier vendredi. Ce discours a porté sur la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une durée d’un mois encore, la levée du couvre-feu pour l’intérieur du pays, ainsi que l’allègement pour le grand Conakry y compris Coyah et Dubréka qui passe désormais de 22 h à 5 h du matin. Le regroupement qui était de 20 personnes passe maintenant à 30 pour l’intérieur du pays. Voxguinée vous invite à lire l’intégralité du discours.
Conakry, 15 mai 2020 – Guinéennes, Guinéens, mes chers compatriotes,
Je viens devant vous pour faire le point de notre combat commun contre le COVID-19, à l’instar des autres pays du monde confrontés à cette pandémie.
Depuis l’apparition du premier cas de coronavirus, le 16 mars dernier, le Gouvernement et les populations guinéennes se sont investis dans un plan de riposte pour endiguer cette épidémie.
Les premières mesures d’urgence ont été prises, suivies de la déclaration de l’état d’urgence le 26 mars 2020 et accompagnée de nouvelles mesures sanitaires.
Ces mesures ont été amendées le 14 avril 2020, avec notamment la fermeture des écoles, des universités, des bars et des lieux de culte sur l’ensemble du territoire national.
Le port du masque a été rendu obligatoire. J’ai moi-même fait confectionner deux millions de masques réutilisables, par nos couturières et couturiers qui sont en cours de distribution gratuite.
A date, nous avons 11.100 personnes testées, nous dénombrons 2.531 cas positifs soit 23 %, 1.094 guéris et déplorons le décès de 15 patients.
Notre politique actuelle est de procéder à un dépistage massif, afin d’isoler tous les cas positifs éventuels et en même temps éviter qu’ils ne contaminent les personnes ayants d’autres maladies graves ainsi que les vielles personnes et les femmes enceintes.
Ces chiffres confirment que le combat n’est pas encore gagné et que nous devons redoubler d’efforts et de vigilance.
Cependant, il est important de souligner qu’en terme de résultat, nous pouvons être fiers du travail accompli ensemble puisque la Guinée aujourd’hui enregistre l’un des plus faible taux de décès de toute la sous-région et un des plus bas au monde avec un chiffre de 0,59% de victimes par rapport au nombre de cas infectés, quand cette triste moyenne s’élève à 6,77 au plan mondial.
C’est le lieu pour moi de présenter toute ma compassion et mes plus sincères condoléances aux familles endeuillées et de souhaiter un prompt rétablissement aux malades.
Je renouvelle mes encouragements à tous les intervenants dans la riposte que sont : le personnel soignant, l’ANSS, les forces de sécurité, les partenaires techniques et financiers, les ONG et organisations de la société civile, les entreprises publiques et privées, ainsi que toutes les personnes ressources.
Je rends également hommage aux braves populations qui consentent d’importants sacrifices dictés par les impératifs sanitaires actuels.
Chers compatriotes,
Nous constatons ainsi que l’épidémie est toujours en progression dans notre pays, avec pour épicentre la ville de Conakry.
A cet effet, les dispositions ont été renforcées pour rompre la chaîne de contamination et garantir une meilleure prise en charge des patients. Aujourd’hui, six centres de traitement épidémiologique sont opérationnels : Donka, Nongo, Camp Alpha Yaya Diallo, Matam, Kindia et la Maison centrale de Conakry. Et Gbéssia qui sera fonctionnel ce week-end.
D’autre part, nous attendons incessamment l’arrivée d’une assistance médicale cubaine.
La capacité de test des laboratoires, aujourd’hui de 350 par jour, sera sensiblement améliorée avec des moyens garantissant 1000 tests par jour, grâce à de nouveaux appareils attendus cette semaine.
Le Conseil Scientifique de Riposte (CSR), mis en place au mois d’avril dernier, contribue déjà, par des avis motivés, à orienter efficacement les décisions du Gouvernement.
Guinéennes, Guinéens,
L’acuité du combat contre la pandémie nous amène à des choix difficiles au regard des contraintes qui pèsent sur la vie sociale et économique.
Comment concilier la conduite du combat sanitaire avec l’exigence de la préservation de la liberté des citoyens et de la poursuite des activités économiques ? C’est le dilemme qui se pose aujourd’hui à tous les Etats du monde.
Après consultation des différents acteurs de la riposte contre la maladie à coronavirus, j’ai décidé des nouvelles mesures ci-après :
- L’état d’urgence est reconduit pour une durée d’un mois à compter de ce jour ;
- Le couvre-feu passe de 22 heures à 05 heures du matin pour la zone du Grand Conakry (Conakry, Coyah et Dubréka) et il est levé entièrement pour l’Intérieur du pays, à compter de ce jour ;
- En dehors des lieux autorisés, la mesure relative au rassemblement des personnes à l’Intérieur du pays est allégée avec les regroupements passant de 20 à 30 personnes au maximum, à compter de ce jour ;
- Bien entendu ces mesures d’exception seront ajustés si nécessaires.
Les autres dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire restent en vigueur.
Par ailleurs, j’instruis le Gouvernement à suivre attentivement l’impact de la crise sanitaire sur la vie économique et sociale. Il est impératif d’élargir et de renforcer le soutien aux populations et aux secteurs économiques sinistrés.
Par exemple dans le secteur agricole, nos concitoyens qui ont subi d’importantes pertes dans les filières de l’anacarde, l’ananas et des pommes de terre doivent être soutenus.
Je suis profondément sensible aux conditions difficiles dues au COVID-19 dans lesquelles vivent certains de nos compatriotes à l’Etranger, qu’il s’agisse des résidents, des étudiants ou de ceux qui y sont bloqués à la suite de la fermeture des frontières.
A ce propos, j’ai instruit le Gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires et utiles en vue d’apporter une assistance financière et exprimer notre solidarité aux familles des victimes guinéennes du coronavirus à l’Etranger, ainsi qu’à la poursuite des opérations de rapatriement volontaire de nos compatriotes, à travers des vols humanitaires.
Toutefois, ces opérations de rapatriement doivent obéir à des critères stricts afin de préserver la sécurité sanitaire de l’ensemble des populations.
Chers compatriotes,
Nous avons été malheureusement endeuillés par des pertes en vies humaines, le 12 mai dernier à Coyah, Dubréka et Kamsar.
Ces évènements douloureux posent une fois de plus la question de la violence lors des mouvements sociaux et politiques dans notre pays.
J’exhorte la Justice à faire la lumière sur ces faits graves et à en tirer toutes les conséquences judiciaires.
J’en appelle à la discipline et à l’esprit civique de tous les citoyens. Chacun doit comprendre que les restrictions d’aujourd’hui sont dictées par les exigences de santé publique.
Nous devons les accepter et les respecter pour vaincre la pandémie et permettre une sortie rapide de cette crise.
Les forces de sécurité sont chargées de garantir l’observation stricte de ces instructions dans la discipline et le respect de la loi.
Guinéennes, Guinéens,
J’ai confiance en la capacité de notre peuple à surmonter cette épreuve. Nous y parviendrons dans la solidarité et la cohésion nationale.
Selon le Fmi, la Guinée fait partie des 5 pays qui s’en sortiront au mieux en 2021. Mais cela suppose que nous renforcions notre agriculture et notre agrobusiness. Nous devons donc tout mettre en œuvre pour qu’en aucun cas cette maladie n’atteigne les régions de l’Intérieur qui sont les zones de production, parce que nous devons nourrir notre population. Cette maladie nous cause beaucoup de préjudices graves mais ce qui l’est encore plus, ce sont les conséquences économiques et sociales qui peuvent entrainer un appauvrissement grave. C’est pourquoi tout le monde doit accepter ces mesures qui sont dures mais qui sont les seuls moyens de nous en sortir, de faire progresser notre économie et de faire réduire la pauvreté.
Je vous remercie !
Politique
Libération de quelques détenus politiques: Le FNDC s’étonne que le communiqué ait été présenté par un membre du Gouvernement


Dans un communiqué rendu public ce vendredi 7 mai 2021, Alpha Condé, par l’intermédiaire de son porte-parole du moment, a fait état de la libération d’une quarantaine de détenus et du renvoi en jugement d’une cinquantaine d’autres dans l’affaire des violences liées à la mascarade électorale ayant accompagné le coup d’État constitutionnel du 18 octobre 2020.
Le FNDC s’étonne tout d’abord que ce communiqué ait été présenté par un membre du Gouvernement alors qu’il s’agit d’une affaire, dit-on, judiciaire.
C’est le Procureur de la République qui aurait dû porter ces informations à la connaissance du public conformément à l’article 8 du Code de procédure pénale.
Cette démarche prouve à suffisance que ce dossier est téléguidé à partir des bureaux du dictateur Alpha Condé. L’indépendance de la justice que l’on chante par-ci par-là n’est qu’une simple incantation car l’inféodation de l’appareil judiciaire pour servir la dictature d’Alpha Condé n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, en faisant état de personnes qui ont bénéficié d’un non-lieu, Alpha Condé veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que les juges ont eu les mains libres dans l’instruction de ce dossier. Mais la réalité est toute autre.
Les forces aux ordres du tyran Alpha Condé ont arrêté délibérément des citoyens contre lesquels il n’y avait aucune preuve de leur participation aux infractions qui leurs étaient reprochées. En faisant semblant d’instruire le
dossier- un dossier vide au demeurant-, les juges finissent par les libérer commepour démontrer qu’ils sont indépendants.
En réalité, il y a des acteurs politiques et de la société civile qui étaient principalement visés. Dans cette affaire, la justice n’a jamais été et ne sera jamais indépendante. Elle agira toujours suivant les instructions du dictateur Alpha Condé qui, en cas de condamnation, pourrait user de son pouvoir gracieux dans le but d’apparaître comme un homme tolérant. Tout sauf tolérant, Alpha Condé est un égoïste sans cœur qui a ôté tant de vies pour assouvir sa soif de pouvoir.
Le FNDC invite tous les patriotes et tous les combattants de la liberté à rester mobilisés afin d’obtenir la libération sans condition des concitoyens injustement pris en otage et qui sont aujourd’hui des détenus politiques du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 mai 2021.u moment, a fait état de la libération d’une quarantaine de détenus et du renvoi en jugement d’une cinquantaine d’autres dans l’affaire des violences liées à la mascarade électorale ayant accompagné le coup d’État constitutionnel du 18 octobre 2020.
Le FNDC s’étonne tout d’abord que ce communiqué ait été présenté par un
membre du Gouvernement alors qu’il s’agit d’une affaire, dit-on, judiciaire. C’est le Procureur de la République qui aurait dû porter ces informations à la connaissance du public conformément à l’article 8 du Code de procédure pénale.
Cette démarche prouve à suffisance que ce dossier est téléguidé à partir des bureaux du dictateur Alpha Condé. L’indépendance de la justice que l’on chante par-ci par-là n’est qu’une simple incantation car l’inféodation de l’appareil judiciaire pour servir la dictature d’Alpha Condé n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, en faisant état de personnes qui ont bénéficié d’un non-lieu, Alpha Condé veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que les juges ont eu les mains libres dans l’instruction de ce dossier. Mais la réalité est toute autre.
Les forces aux ordres du tyran Alpha Condé ont arrêté délibérément des citoyens contre lesquels il n’y avait aucune preuve de leur participation aux infractions qui leurs étaient reprochées. En faisant semblant d’instruire le
dossier- un dossier vide au demeurant-, les juges finissent par les libérer comme pour démontrer qu’ils sont indépendants.
En réalité, il y a des acteurs politiques et de la société civile qui étaient principalement visés. Dans cette affaire, la justice n’a jamais été et ne sera jamais indépendante. Elle agira toujours suivant les instructions du dictateur Alpha Condé qui, en cas de condamnation, pourrait user de son pouvoir gracieux dans le but d’apparaître comme un homme tolérant. Tout sauf tolérant, Alpha Condé est un égoïste sans cœur qui a ôté tant de vies pour assouvir sa soif de pouvoir.
Le FNDC invite tous les patriotes et tous les combattants de la liberté à rester mobilisés afin d’obtenir la libération sans condition des concitoyens injustement pris en otage et qui sont aujourd’hui des détenus politiques du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 mai 2021.
Politique
Ministère de la citoyenneté : Dr Zalikatou remplace Taran Diallo


La députée du RPG ARC-EN-CIEL, prend désormais les destinées du ministère de la citoyenneté. Honorable Zalikatou Diallo a été nommée ce jeudi 29 avril 2021, à travers un décret, à la tête de ce département.
Abdour.Camara
Politique
Porte-parolat du gouvernement : Tibou Camara remplace Aboubacar Sylla


Ce poste était jusque-là géré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Mais à travers un décret lu sur la RTG koloma, ce jeudi 29 avril 2021, Tibou Kamara, a été nommé en remplacement d’Aboubacar Sylla.
En plus de sa fonction du ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, Tibou Kamara assurera désormais le compte-rendu du conseil des ministres et d’autre fonctions de communication du gouvernement.
Lamine Kaba
Politique
Détention d’opposants: Bah Oury fait une invite au gouvernement Kassory


Le président de l’UDRG, est revenu sur une sortie médiatique du premier ministre, concernant la situation des opposants détenus à la maison centrale de Conakry. Lors de cet entretien, Kassory avait nié le terme “prisonnier politique” en Guinée, avant d’accuser l’opposition d’empêcher la manifestation de la vérité sur les cas de morts, au cours des manifestations sociopolitiques.
Bah Oury, s’est néanmoins inscrit dans la logique du chef du gouvernement guinéen, sur le sujet spécifique concernant le “refus pour l’opposition dirigée par Cellou Dalein, de coopérer pour une sortie de crise”
Le leader de l’UDRG estime que si Kassory Fofana parle de cette situation, il doit certainement avoir “des informations qui le fondent à penser ainsi…”. Bah Oury poursuit que dans le cadre du fonctionnement normal de la justice, tous les faits qui sont connus doivent être portés à l’attention de la justice qui doit faire ce qu’elle doit faire en ce qui concerne la manifestation de la vérité.
«Si par contre, ils savère qu’ils ont des informations et pour des raisons qui ne sont pas expliquées, ils cachent la vérité, ça veut dire qu’il y a une collision pour empêcher la manifestation de la vérité. Donc, le ministère de la justice est chargé de juger, la police judiciaire est chargée de mener des enquêtes, le procureur représentant le parquet est chargé pour le compte de la société d’agir en conformité avec les fondamentaux du droit», a-t-il souligné.
Abdour.Camara
Politique
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