Politique
Chérif Mohamed Abdallah : « Les arrestations et détentions arbitraires ont atteint leur summum sous Alpha Condé »


Chérif Mohamed Abdallah, président du groupe organisé des hommes affaires (GOHA), vient de faire une déclaration dans laquelle, il présente non seulement ses condoléances au peuple guinéen suite aux décès de certains compatriotes, mais constate aussi avec regret aucun changement dans la gouvernance actuelle. Face à cette situation, il invite d’une part, l’ensemble des forces vives à empêcher un probable 3ème mandat et d’autre part, interpelle la communauté internationale par rapport aux arrestations arbitraires des membres du FNDC. Voxguinee.com vous invite à lire l’intégralité de la déclaration.
Déclaration
Le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA), à travers cette déclaration tient d’abord à présenter ses condoléances les plus émues au peuple guinéen pour les différents décès consécutifs que la nation a enregistré ce dernier temps ; Sans être exhaustif, nous nous inclinons devant les mémoires du général Nouhou Thiam, des colonels Ousmane Conté et Issa Camara, de Madame Henriette Conté, du commissaire Victor Traoré, de Mory Kanté, de Kadet Diawara et de toutes les victimes des récentes répressions à Coyah et Kamsar.
Le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA) constate avec regret que malgré les promesses chaque fois renouvelées de la part de ceux qui dirigent actuellement le pays, aucun changement n’est constaté dans la gouvernance Condé.
« Tout reste comme avant ». Le changement, slogan de campagne est resté lettre morte. A chaque revendication pourtant légitime, son lot de victimes. Les arrestations et détentions arbitraires ont atteint leur summum sous Alpha Condé. Que dire des intimidations et autres incitations à l’exil ? Certains citoyens se sentent plus à l’aise à l’étranger que chez eux en Guinée.
Dans ces conditions, comment parler de la réconciliation nationale, quand les facteurs de division persistent et sont entretenus par le pouvoir en place ?
– Les opposants au pouvoir sont arrêtés et ne bénéficient pas d’un procès équitable,
– Les paisibles populations sont assassinées en toute impunité, par ce qui ressemble plus à une milice qu’autre chose
– L’indépendance de la justice n’est qu’un vœu pieux consacré dans la constitution,
– La nomination aux postes stratégiques est devenue une récompense des fanatiques du néo guide suprême…
Face à cette situation, le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA), en appelle à la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la nation, afin que le projet d’un 3ème mandat connaisse un échec sans précédent.
Par ailleurs, le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA) interpelle la communauté internationale par rapport aux arrestations arbitraires dont sont victimes les membres du FNDC, surtout en cette période où la pandémie de COVID sévit en milieu carcéral. Il en est de même des mandats et autres interpellations fantaisistes, notamment celle du président du GOHA qui, depuis près de 4 mois, vit à l’étranger pour des raisons de sécurité.
Le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA) interpelle les autorités Guinéennes à tous les niveaux, afin qu’elles se penchent sur le sort de nos concitoyens bloqués à l’étranger, alors qu’ils souhaitent retourner au bercail.
Le GOHA rappelle aux services de défense et de sécurité, ainsi qu’à toute la magistrature qu’ils sont au service exclusif du peuple. Il y a eu avant Condé, il y aura après Condé. Honte à ceux qui auront sacrifié la nation au profit d’une personne.
Conakry le 26 Mai 2020
Le Président du GOHA Chérif Mohamed Abdallah
Politique
Libération de quelques détenus politiques: Le FNDC s’étonne que le communiqué ait été présenté par un membre du Gouvernement


Dans un communiqué rendu public ce vendredi 7 mai 2021, Alpha Condé, par l’intermédiaire de son porte-parole du moment, a fait état de la libération d’une quarantaine de détenus et du renvoi en jugement d’une cinquantaine d’autres dans l’affaire des violences liées à la mascarade électorale ayant accompagné le coup d’État constitutionnel du 18 octobre 2020.
Le FNDC s’étonne tout d’abord que ce communiqué ait été présenté par un membre du Gouvernement alors qu’il s’agit d’une affaire, dit-on, judiciaire.
C’est le Procureur de la République qui aurait dû porter ces informations à la connaissance du public conformément à l’article 8 du Code de procédure pénale.
Cette démarche prouve à suffisance que ce dossier est téléguidé à partir des bureaux du dictateur Alpha Condé. L’indépendance de la justice que l’on chante par-ci par-là n’est qu’une simple incantation car l’inféodation de l’appareil judiciaire pour servir la dictature d’Alpha Condé n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, en faisant état de personnes qui ont bénéficié d’un non-lieu, Alpha Condé veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que les juges ont eu les mains libres dans l’instruction de ce dossier. Mais la réalité est toute autre.
Les forces aux ordres du tyran Alpha Condé ont arrêté délibérément des citoyens contre lesquels il n’y avait aucune preuve de leur participation aux infractions qui leurs étaient reprochées. En faisant semblant d’instruire le
dossier- un dossier vide au demeurant-, les juges finissent par les libérer commepour démontrer qu’ils sont indépendants.
En réalité, il y a des acteurs politiques et de la société civile qui étaient principalement visés. Dans cette affaire, la justice n’a jamais été et ne sera jamais indépendante. Elle agira toujours suivant les instructions du dictateur Alpha Condé qui, en cas de condamnation, pourrait user de son pouvoir gracieux dans le but d’apparaître comme un homme tolérant. Tout sauf tolérant, Alpha Condé est un égoïste sans cœur qui a ôté tant de vies pour assouvir sa soif de pouvoir.
Le FNDC invite tous les patriotes et tous les combattants de la liberté à rester mobilisés afin d’obtenir la libération sans condition des concitoyens injustement pris en otage et qui sont aujourd’hui des détenus politiques du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 mai 2021.u moment, a fait état de la libération d’une quarantaine de détenus et du renvoi en jugement d’une cinquantaine d’autres dans l’affaire des violences liées à la mascarade électorale ayant accompagné le coup d’État constitutionnel du 18 octobre 2020.
Le FNDC s’étonne tout d’abord que ce communiqué ait été présenté par un
membre du Gouvernement alors qu’il s’agit d’une affaire, dit-on, judiciaire. C’est le Procureur de la République qui aurait dû porter ces informations à la connaissance du public conformément à l’article 8 du Code de procédure pénale.
Cette démarche prouve à suffisance que ce dossier est téléguidé à partir des bureaux du dictateur Alpha Condé. L’indépendance de la justice que l’on chante par-ci par-là n’est qu’une simple incantation car l’inféodation de l’appareil judiciaire pour servir la dictature d’Alpha Condé n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, en faisant état de personnes qui ont bénéficié d’un non-lieu, Alpha Condé veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que les juges ont eu les mains libres dans l’instruction de ce dossier. Mais la réalité est toute autre.
Les forces aux ordres du tyran Alpha Condé ont arrêté délibérément des citoyens contre lesquels il n’y avait aucune preuve de leur participation aux infractions qui leurs étaient reprochées. En faisant semblant d’instruire le
dossier- un dossier vide au demeurant-, les juges finissent par les libérer comme pour démontrer qu’ils sont indépendants.
En réalité, il y a des acteurs politiques et de la société civile qui étaient principalement visés. Dans cette affaire, la justice n’a jamais été et ne sera jamais indépendante. Elle agira toujours suivant les instructions du dictateur Alpha Condé qui, en cas de condamnation, pourrait user de son pouvoir gracieux dans le but d’apparaître comme un homme tolérant. Tout sauf tolérant, Alpha Condé est un égoïste sans cœur qui a ôté tant de vies pour assouvir sa soif de pouvoir.
Le FNDC invite tous les patriotes et tous les combattants de la liberté à rester mobilisés afin d’obtenir la libération sans condition des concitoyens injustement pris en otage et qui sont aujourd’hui des détenus politiques du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 mai 2021.
Politique
Ministère de la citoyenneté : Dr Zalikatou remplace Taran Diallo


La députée du RPG ARC-EN-CIEL, prend désormais les destinées du ministère de la citoyenneté. Honorable Zalikatou Diallo a été nommée ce jeudi 29 avril 2021, à travers un décret, à la tête de ce département.
Abdour.Camara
Politique
Porte-parolat du gouvernement : Tibou Camara remplace Aboubacar Sylla


Ce poste était jusque-là géré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Mais à travers un décret lu sur la RTG koloma, ce jeudi 29 avril 2021, Tibou Kamara, a été nommé en remplacement d’Aboubacar Sylla.
En plus de sa fonction du ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, Tibou Kamara assurera désormais le compte-rendu du conseil des ministres et d’autre fonctions de communication du gouvernement.
Lamine Kaba
Politique
Détention d’opposants: Bah Oury fait une invite au gouvernement Kassory


Le président de l’UDRG, est revenu sur une sortie médiatique du premier ministre, concernant la situation des opposants détenus à la maison centrale de Conakry. Lors de cet entretien, Kassory avait nié le terme “prisonnier politique” en Guinée, avant d’accuser l’opposition d’empêcher la manifestation de la vérité sur les cas de morts, au cours des manifestations sociopolitiques.
Bah Oury, s’est néanmoins inscrit dans la logique du chef du gouvernement guinéen, sur le sujet spécifique concernant le “refus pour l’opposition dirigée par Cellou Dalein, de coopérer pour une sortie de crise”
Le leader de l’UDRG estime que si Kassory Fofana parle de cette situation, il doit certainement avoir “des informations qui le fondent à penser ainsi…”. Bah Oury poursuit que dans le cadre du fonctionnement normal de la justice, tous les faits qui sont connus doivent être portés à l’attention de la justice qui doit faire ce qu’elle doit faire en ce qui concerne la manifestation de la vérité.
«Si par contre, ils savère qu’ils ont des informations et pour des raisons qui ne sont pas expliquées, ils cachent la vérité, ça veut dire qu’il y a une collision pour empêcher la manifestation de la vérité. Donc, le ministère de la justice est chargé de juger, la police judiciaire est chargée de mener des enquêtes, le procureur représentant le parquet est chargé pour le compte de la société d’agir en conformité avec les fondamentaux du droit», a-t-il souligné.
Abdour.Camara
Politique
FÉGUIFOOT : Alpha Condé interdit l’ingérence des autorités dans le processus de désignation des membres (Conseil des ministres)
-
Societe2 ans environ
Guinée : le gouvernement compte recruter 2000 nouveaux fonctionnaires (Agent de police)
-
Societe3 ans environ
Dogomet/Dabola: 5 personnes meurent foudroyées
-
Sport3 ans environ
Football: les raisons de l’annulation du trophée de Ballon d’Or France Football 2020
-
Societe2 ans environ
Guinée. Au moins 50 personnes tuées en toute impunité dans des manifestations en moins d’un an
-
Sport2 ans environ
Journée FIFA : La liste des 23 joueurs convoqués est disponible
-
Societe3 ans environ
Conakry : la marche du FNDC interdite par les autorités communales
-
Environnement3 ans environ
Invité du jour : President du CIPAD GUINEE (Environnement & Changement climatique)
-
Societe3 ans environ
Coronavirus: un jeune Sud-Coréen bloqué en Guinée avec son vélo