Politique
COVID-19 en Guinée: le Chef de l’État proroge l’État d’urgence sanitaire et allège le couvre-feu


Voici l’intégralité de son adresse à la nation
Chers compatriotes,
Je m’adresse de nouveau à vous ce soir, pour vous faire le point de la situation de la crise sanitaire que traverse notre pays et vous informer des nouvelles mesures rendues nécessaires par l’évolution de la pandémie en Guinée. J’aborde cet exercice avec gravité mais avec l’espoir que nous viendrons rapidement à bout de cette grave maladie.
J’exprime mes sincères remerciements au peuple de Guinée pour ses efforts continus dans la riposte contre la Covid-19. Son adhésion à la stratégie du Gouvernement dans la lutte contre cette pandémie nous permet d’envisager l’avenir avec optimisme.
Mes chers concitoyens,
Dès les premières heures de l’apparition du Coronavirus dans notre pays, j’ai instruit le Gouvernement pour que la gestion de cette crise soit sa priorité. Ceci a favorisé une meilleure coordination et une plus grande efficacité de l’action gouvernementale dans la riposte à la pandémie. Notre stratégie a toujours consisté à moduler subtilement les mesures sanitaires, sociales et économiques afin qu’elles répondent efficacement à la gravité de la situation sans trop nuire aux conditions de vie des populations.
C’est ainsi que dès les premières heures, j’ai déclaré l’état d’urgence dans notre pays et fait prendre des mesures spécifiques dans le but de contenir la propagation du virus. Entre autres, le port du masque dans l’espace public, la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes, les restrictions spécifiques au transport des personnes et des marchandises, la fermeture des écoles, universités et lieux de culte, la suspension des conférences et colloques internationaux ainsi que l’interdiction des tournois artistiques et sportifs et la limitation des rassemblements de personnes sont entrés en vigueur.
En cohérence avec notre stratégie dans cette riposte, certaines dispositions ont été ajustées et des mesures d’allègement adoptées lorsque cela était opportun. Je me réjouis en particulier de la réouverture partielle des écoles, centres de formation et universités, ainsi que des lieux de culte dans les zones non affectées par la Covid-19.
Chers concitoyens,
Je suis conscient des contraintes liées à ces mesures et particulièrement leur impact sur notre quotidien. Mais, je ne le dirai jamais assez : elles sont le sacrifice à consentir pour préserver nos vies, reprendre nos activités habituelles et renouer rapidement avec l’élan de croissance de notre économie. Je vous invite, chers compatriotes, à ne pas relâcher vos efforts dans cette lutte au risque de voir notre pays retomber, comme d’autres, dans de nouvelles vagues de contaminations qui annihileraient toutes nos actions antérieures.
En effet, malgré les appels à la discipline et au respect rigoureux des règles édictées par les autorités sanitaires, je constate avec regret et amertume, le relâchement par endroits des mesures barrières et notamment le non-respect du port du masque en public, la violation des dispositions visant à limiter les rassemblements de personnes ainsi que les déplacements intempestifs de Conakry vers l’Intérieur du pays.
Ces pratiques non citoyennes ont eu pour conséquence l’apparition de nouveaux cas dans certaines villes de notre pays jusque-là épargnées.
Je m’adresse d’abord aux imams. Cette année, aucun pays musulman n’a pu effectuer le pèlerinage.
A vous tous, je dois rappeler que même pendant la crise d’Ebola, Air France, Royal Air Maroc et Bruxelles Airlines avaient maintenu leur vol.
Avec cette maladie, toutes les compagnies aériennes ont arrêté leur vol commercial. Nous devons donc prendre cette maladie très au sérieux.
Nous devons donc absolument continuer de garder le cap. Notre stratégie fonctionne, nous devons nous y tenir rigoureusement.
Guinéennes et Guinéens
A l’heure où la plupart des pays amorcent leur processus de déconfinement, avec la question centrale de la réouverture des frontières et la reprise des vols internationaux, nous nous devons de faire preuve de plus de responsabilité et de vigilance en évitant tout relâchement qui favoriserait de nouvelles contaminations.
Je réitère mon invitation à toutes les composantes de notre société (organisations de jeunesse, de femmes, de ressortissants, leaders religieux, partis politiques, société civile et diaspora) à renforcer leurs messages dans ce sens en communiquant abondamment autour des modes de prévention de la Covid-19 et des enjeux économiques et sociaux de cette lutte contre la pandémie.
Le Gouvernement pour sa part poursuivra ses efforts en vue d’apporter les réponses appropriées aux défis sanitaire et économique que représente cette pandémie. En raison de l’apparition de cas à l’Intérieur du pays, de nombreux centres de traitement épidémiologique sont en phase d’activation. Par ailleurs, je me réjouis de l’augmentation sensible de notre capacité de réalisation de tests de dépistage et de la multiplication des sites de prélèvement. Les tests rapides actuellement en expérimentation dans notre pays pourraient être étendus à un plus grand nombre de personnes dans nos régions, préfectures et sous-préfectures, permettant une détection et une prise en charge rapides des cas positifs.
Le Gouvernement a également pris des initiatives afin de permettre le retour de nos compatriotes bloqués à l’Etranger dans des conditions sécuritaires optimales. C’est dans ce cadre que près de deux cent Guinéens sont récemment rentrés du Sénégal. Nous en attendons d’autres les prochains jours en provenance d’autres pays.
Chers concitoyens,
Il est vrai que notre pays dispose actuellement d’indicateurs flatteurs. En effet, sur 45.114personnes testées nous avons 6.276 cas positifs et 4.981 guéris soit 79 pour cent. Nous avons hélas malheureusement eu 38 décès soit 0,6 pour cent.
Je présente mes condoléances aux parents et proches de personnes ayant perdu la vie et souhaite un prompt rétablissement à celles qui sont en soins.
Chers compatriotes,
Après avoir pris toute la mesure de la situation et suite aux concertations avec les acteurs et experts concernés, j’ai décidé des nouvelles mesures suivantes :
L’état d’urgence est reconduit pour une période de 30 jours à compter du 15 juillet 2020, sur toute l’étendue du territoire national ;
Les frontières aériennes vont connaître une réouverture progressive à partir du 17 juillet 2020, en fonction de la mise en place des dispositions et procédures sanitaires retenues et conformément au principe de réciprocité entre les pays d’origine et de destination. Pour la reprise effective, à cette date, du trafic aérien commercial international, un Protocole de réouverture et un Plan opérationnel de relance du Transport aérien seront publiés par le Ministère en charge des Transports, en concertation avec l’ANSS.
Le couvre-feu est ramené de 00 heures à 04 heures du matin pour la zone du « Grand Conakry » (Conakry, Coyah, Dubréka) et reste entièrement levé à l’Intérieur du pays ;
Le port du masque est toujours obligatoire…;
Les autres dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire restent en vigueur.
Je remercie l’ensemble des intervenants dans la riposte contre la Covid-19, avec une pensée particulière à l’endroit du personnel soignant de première ligne qui s’exposent quotidiennement au danger de contamination et qui s’acquitte de sa noble mission, avec compétence et dévouement.
Je suis convaincu que la victoire est à notre portée. Faisons preuve de solidarité et de responsabilité pour vaincre ce fléau.
Je m’adresse aux maires, aux chefs de quartier, aux CRD pour leur participation dans la sensibilisation de nos populations. Chaque Guinée doit être un communicateur. Quand vous voyez un voisin sans masque il faut le sensibiliser. Cette sensibilisation concerne chaque guinéen qui doit veiller au respect des mesures sanitaires au niveau des voisins. Je compte sur vous vous, élus locaux, dans l’accompagnement des médecins. Je compte sur vous tous.
Que Dieu bénisse la Guinée.
Je vous remercie !
Politique
Libération de quelques détenus politiques: Le FNDC s’étonne que le communiqué ait été présenté par un membre du Gouvernement


Dans un communiqué rendu public ce vendredi 7 mai 2021, Alpha Condé, par l’intermédiaire de son porte-parole du moment, a fait état de la libération d’une quarantaine de détenus et du renvoi en jugement d’une cinquantaine d’autres dans l’affaire des violences liées à la mascarade électorale ayant accompagné le coup d’État constitutionnel du 18 octobre 2020.
Le FNDC s’étonne tout d’abord que ce communiqué ait été présenté par un membre du Gouvernement alors qu’il s’agit d’une affaire, dit-on, judiciaire.
C’est le Procureur de la République qui aurait dû porter ces informations à la connaissance du public conformément à l’article 8 du Code de procédure pénale.
Cette démarche prouve à suffisance que ce dossier est téléguidé à partir des bureaux du dictateur Alpha Condé. L’indépendance de la justice que l’on chante par-ci par-là n’est qu’une simple incantation car l’inféodation de l’appareil judiciaire pour servir la dictature d’Alpha Condé n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, en faisant état de personnes qui ont bénéficié d’un non-lieu, Alpha Condé veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que les juges ont eu les mains libres dans l’instruction de ce dossier. Mais la réalité est toute autre.
Les forces aux ordres du tyran Alpha Condé ont arrêté délibérément des citoyens contre lesquels il n’y avait aucune preuve de leur participation aux infractions qui leurs étaient reprochées. En faisant semblant d’instruire le
dossier- un dossier vide au demeurant-, les juges finissent par les libérer commepour démontrer qu’ils sont indépendants.
En réalité, il y a des acteurs politiques et de la société civile qui étaient principalement visés. Dans cette affaire, la justice n’a jamais été et ne sera jamais indépendante. Elle agira toujours suivant les instructions du dictateur Alpha Condé qui, en cas de condamnation, pourrait user de son pouvoir gracieux dans le but d’apparaître comme un homme tolérant. Tout sauf tolérant, Alpha Condé est un égoïste sans cœur qui a ôté tant de vies pour assouvir sa soif de pouvoir.
Le FNDC invite tous les patriotes et tous les combattants de la liberté à rester mobilisés afin d’obtenir la libération sans condition des concitoyens injustement pris en otage et qui sont aujourd’hui des détenus politiques du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 mai 2021.u moment, a fait état de la libération d’une quarantaine de détenus et du renvoi en jugement d’une cinquantaine d’autres dans l’affaire des violences liées à la mascarade électorale ayant accompagné le coup d’État constitutionnel du 18 octobre 2020.
Le FNDC s’étonne tout d’abord que ce communiqué ait été présenté par un
membre du Gouvernement alors qu’il s’agit d’une affaire, dit-on, judiciaire. C’est le Procureur de la République qui aurait dû porter ces informations à la connaissance du public conformément à l’article 8 du Code de procédure pénale.
Cette démarche prouve à suffisance que ce dossier est téléguidé à partir des bureaux du dictateur Alpha Condé. L’indépendance de la justice que l’on chante par-ci par-là n’est qu’une simple incantation car l’inféodation de l’appareil judiciaire pour servir la dictature d’Alpha Condé n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, en faisant état de personnes qui ont bénéficié d’un non-lieu, Alpha Condé veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que les juges ont eu les mains libres dans l’instruction de ce dossier. Mais la réalité est toute autre.
Les forces aux ordres du tyran Alpha Condé ont arrêté délibérément des citoyens contre lesquels il n’y avait aucune preuve de leur participation aux infractions qui leurs étaient reprochées. En faisant semblant d’instruire le
dossier- un dossier vide au demeurant-, les juges finissent par les libérer comme pour démontrer qu’ils sont indépendants.
En réalité, il y a des acteurs politiques et de la société civile qui étaient principalement visés. Dans cette affaire, la justice n’a jamais été et ne sera jamais indépendante. Elle agira toujours suivant les instructions du dictateur Alpha Condé qui, en cas de condamnation, pourrait user de son pouvoir gracieux dans le but d’apparaître comme un homme tolérant. Tout sauf tolérant, Alpha Condé est un égoïste sans cœur qui a ôté tant de vies pour assouvir sa soif de pouvoir.
Le FNDC invite tous les patriotes et tous les combattants de la liberté à rester mobilisés afin d’obtenir la libération sans condition des concitoyens injustement pris en otage et qui sont aujourd’hui des détenus politiques du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 mai 2021.
Politique
Ministère de la citoyenneté : Dr Zalikatou remplace Taran Diallo


La députée du RPG ARC-EN-CIEL, prend désormais les destinées du ministère de la citoyenneté. Honorable Zalikatou Diallo a été nommée ce jeudi 29 avril 2021, à travers un décret, à la tête de ce département.
Abdour.Camara
Politique
Porte-parolat du gouvernement : Tibou Camara remplace Aboubacar Sylla


Ce poste était jusque-là géré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Mais à travers un décret lu sur la RTG koloma, ce jeudi 29 avril 2021, Tibou Kamara, a été nommé en remplacement d’Aboubacar Sylla.
En plus de sa fonction du ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, Tibou Kamara assurera désormais le compte-rendu du conseil des ministres et d’autre fonctions de communication du gouvernement.
Lamine Kaba
Politique
Détention d’opposants: Bah Oury fait une invite au gouvernement Kassory


Le président de l’UDRG, est revenu sur une sortie médiatique du premier ministre, concernant la situation des opposants détenus à la maison centrale de Conakry. Lors de cet entretien, Kassory avait nié le terme “prisonnier politique” en Guinée, avant d’accuser l’opposition d’empêcher la manifestation de la vérité sur les cas de morts, au cours des manifestations sociopolitiques.
Bah Oury, s’est néanmoins inscrit dans la logique du chef du gouvernement guinéen, sur le sujet spécifique concernant le “refus pour l’opposition dirigée par Cellou Dalein, de coopérer pour une sortie de crise”
Le leader de l’UDRG estime que si Kassory Fofana parle de cette situation, il doit certainement avoir “des informations qui le fondent à penser ainsi…”. Bah Oury poursuit que dans le cadre du fonctionnement normal de la justice, tous les faits qui sont connus doivent être portés à l’attention de la justice qui doit faire ce qu’elle doit faire en ce qui concerne la manifestation de la vérité.
«Si par contre, ils savère qu’ils ont des informations et pour des raisons qui ne sont pas expliquées, ils cachent la vérité, ça veut dire qu’il y a une collision pour empêcher la manifestation de la vérité. Donc, le ministère de la justice est chargé de juger, la police judiciaire est chargée de mener des enquêtes, le procureur représentant le parquet est chargé pour le compte de la société d’agir en conformité avec les fondamentaux du droit», a-t-il souligné.
Abdour.Camara
Politique
FÉGUIFOOT : Alpha Condé interdit l’ingérence des autorités dans le processus de désignation des membres (Conseil des ministres)
-
Societe2 ans environ
Guinée : le gouvernement compte recruter 2000 nouveaux fonctionnaires (Agent de police)
-
Societe3 ans environ
Dogomet/Dabola: 5 personnes meurent foudroyées
-
Sport3 ans environ
Football: les raisons de l’annulation du trophée de Ballon d’Or France Football 2020
-
Societe2 ans environ
Guinée. Au moins 50 personnes tuées en toute impunité dans des manifestations en moins d’un an
-
Sport2 ans environ
Journée FIFA : La liste des 23 joueurs convoqués est disponible
-
Societe3 ans environ
Conakry : la marche du FNDC interdite par les autorités communales
-
Environnement3 ans environ
Invité du jour : President du CIPAD GUINEE (Environnement & Changement climatique)
-
Societe3 ans environ
Coronavirus: un jeune Sud-Coréen bloqué en Guinée avec son vélo