Divers
Guinée : la tombe de Sékou Touré fait l’objet d’une profanation


Un homme en uniforme de gendarme a été arrêté dans le mausolée où se trouve la tombe du premier président guinéen mardi 14 juillet 2020.
Dans ce mausolée placé au centre islamique, se trouvent aussi des tombes de plusieurs autres héros de résistance. L’individu s’y est introduit et il s’est livré à des pratiques étranges.
« On était en réunion du comité électoral, lorsqu’on a été appelés par le petit-fils, qui a été également appelé par le fils de la dame qui s’occupe du mausolée. Ce dernier a demandé à ce qu’on se rende vite sur les lieux parce qu’il y a un monsieur qui aurait mis le feu sur le mausolée. Quand on s’est rendu sur le terrain, on nous a expliqué que le monsieur est venu garer sa voiture près du centre islamique, il est venu défoncer la porte du mausolée et il est rentré. Au moment où il rentrait, il était habillé en civil. Mais, une fois à l’intérieur, il a porté sa tenue de gendarme », a expliqué Oyé Béavogui, secrétaire général par intérim du PDG-RDA.
« Il a mis le feu sur le drapeau qui était placé là-bas par un jeune de la société civile, les tapis de prière qui se trouvaient dans la case ronde au sein du mausolée, mais aussi les pots de fleurs et le coran qui étaient sur la tombe du président Ahmed Sékou Touré. Tout est parti en fumée. Il a marché sur les tombes des différentes personnalités qui reposent là-bas, il a arraché la pierre tombale qui se trouve sur la tombe de Hadja Mafory. Ensuite, il est venu se coucher sur la tombe du président Sékou Touré en balançant de gauche à droite et en faisant des incantations », retrace-t-il.
M.Oyé ajoute que l’individu déversait également quelque chose qu’il avait dans des bouteilles sur la tombe. “Plusieurs personnes étaient venues sur les lieux mais personne n’a osé s’approcher de lui parce qu’il avait un sac dont on ne connaissait pas le contenu. C’est ainsi que les forces de l’ordre ont été appelées (…)”
En attendant d’identifier sa profession et ses velléités, cet homme se trouve à la direction de la police judiciaire.
D.Camara
Buzz
Un Guinéen condamné à dix mois de prison ferme en France car il se masturbait devant des femmes


Un Guinéen de 26 ans vient d’être condamné à dix mois de prison ferme par un tribunal d’Angoulême, une commune située dans le sud-ouest de la France.
Selon Charente Libre qui rapporte l’information, Alpha Barry était accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune femme et de s’être masturbé devant d’autres. « J’ai eu la peur de ma vie, j’ai cru qu’il allait me violer », a raconté une jeune femme qui a rencontré l’individu mis en cause le 3 août 2019, à Fléac. Ce jour-là, elle a croisé le chemin d’Alpha Barry. Il était à vélo. Il l’a regardée, s’est arrêté, a baissé son pantalon puis a commencé à se masturber en l’observant.
Il s’est ensuite approché d’elle et a tenté de la caresser. Mais elle a réussi à fuir. Cinq jours plus tard, rebelote sur la coulée verte, à Saint-Yrieix. Là encore, il croise une femme, et se masturbe devant elle.
Un an plus tard, le 4 juin 2020, une jeune femme rentre de soirée, à Angoulême. Il est 2 heures du matin, elle approche de chez elle et elle sent une main dans son dos, puis sur ses fesses. Elle hurle, Alpha lui fait une proposition indécente. C’est dans cette situation que la BAC arrive et l’interpelle, explique la même source.
Au commissariat, Alpha Barry explique tout d’abord être mineur. Mais l’enquête et une analyse osseuse ont permis de déterminer qu’il serait plutôt âgé de 26 ans.
À l’audience, il n’a rien voulu dire. Son avocat, Me Rahmani met en avant « une fragilité psychologique, qui expliquerait ce passage à l’acte. » Conformément aux réquisitions du parquet, il a écopé de dix mois de prison ferme. Et comparaîtra de nouveau prochainement devant le tribunal, pour des faits de même nature.
Divers
Plus de 15 morts dans un éboulement à Siguiri


Le drame s’est produit dans l’après-midi de ce samedi 8 mai 2021 dans le district de Tatakourou, relevant de la sous-préfecture de Doko, à une quarantaine de kilomètres du centre-ville de Siguiri. Nos sources nous rapportent une douzaine de corps sortis des décombres. Et le bilan, nous dit-on, reste provisoire.
« C’est une galerie dans laquelle les gens faisaient de l’exploitation artisanale de l’or qui s’est affaissée. Le bilan est lourd et les fouilles se poursuivent. On ne connaît pas exactement l’effectif de ceux qui étaient sur les lieux », a confié au Djely Moriba Touaro, citoyen de la localité.
Il faut dire que le phénomène d’éboulement refait surface en Haute-Guinée. L’on se rappelle, en effet, qu’il y a environ deux semaine, deux autres cas avaient été enregistrés à Mandiana en l’espace de trois jours.
Divers
Coyah : Immersion pendant les heures de pointe à Km36


17 heures 30m, nous voici au grand carrefour de km 36. Situé dans la sous-préfecture de Maneya dans la préfecture de Coyah. Ici étalagistes et marchands ambulants se bousculent au long des artères pour revendre leurs marchandises. Dans ce brouhaha incessant, les plus fort dominent les autres à travers les cries amplificateurs de leur haut parleur cherché pour la cause.
À côté de ces femmes vendeuses, policiers et conducteurs de taxis se tiraillent pour un conflit d’intérêt. Dans cette bataille, les embouteillages inimaginables se forment dans tous les côtés de ce rond-point. Dans les voitures, l’effet de la chaleur pousse les passagers à réagir. Certains vont jusqu’à insulter les autorités publiques pour leur faibles implication dans la gestion de la circulation: « Nous souffrons tous les jours de la même pagaille des policiers ici, ils nous fatiguent avec les faux contrôles, parce que l’État est incompétent c’est pourquoi nous souffrons» fustige Fatoumata Condé passagère.
Sur la transversale Km36-Kagbèlen, à côté de l’hôpital se trouve le coin d’un groupe de jeunes appelé (Bordeaux). À la surprise générale, l’endroit se trouve très calme ce jeudi. Ici téléphones portables, ordinateurs et tout autre objet douté sont discrètement revendus devant les forces de sécurité et de maintient d’ordre.
À la rentrée,les clients se font chipés par les vendeurs confortablement installé sous les tentes. Avec le slogan « yérinèdji» ce qui signifie tu as combien dans une langue du terroir sousous. Après constat, la plus part de ces jeunes qui se livrent à cette pratique sont les diplômés des grandes universités du pays comme (Gamal Sonfonia,kankan et autres) par manque d’emploi ils viennent se débrouiller ici pour gagner leur vie. Abdoulaye Sow est diplômé en biochimie à Gamal Abdel Nasser de Conakry :« je fais cette pratique pour satisfaire mes petits besoins, et parce qu’il n’ya pas autre chose à faire, la famille n’a rien aussi c’est un peu compliqué à dire».
À l’image des autres marchés de la capitale, km-36 est l’un des plus grands centre de négoce du pays. Et très courtisé par des marchandises en provenance de l’intérieur du pays.
Alsény Soumah
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