Politique
Guinée: l’opposition rejette la nomination de Mamady 3 Kaba et dénonce la violation d’une loi


Dans une déclaration rendue publique ce mardi 19 mai 2020, la classe de l’opposition guinéenne a affiché son regret face à ce qu’elle appelle “violation de la loi” par Alpha Condé, en nommant le juriste Mamady 3 Kaba au poste de commissaire à la CENI, en remplacement de feu Salif Kébé. A en croire à ces adversaires d’Alpha Condé, cette nomination viole la loi sur la CENI et l’Arrêt de la Cour constitutionnelle constatant la vacance de ce poste.
DÉCLARATION
L’Opposition politique dénonce et rejette catégoriquement la nomination de M. Mamady 3 KABA au poste de Commissaire à la CENI en remplacement de Me Amadou Salif KEBE décédé.
Cette désignation de M. KABA est illégale au regard de l’article 11 de la Loi organique n044 du 5 juin 2018 portant organisation, attributions et fonctionnement de la CENI en vertu duquel : « en cas de vacance consécutive au décès, à la démission ou à toute autre cause d’empêchement définitif d’un commissaire constaté par la Cour Constitutionnelle saisie par le Bureau de la CENI, il est procédé à son remplacement dans les mêmes conditions que celles de sa désignation pour le reste du mandat en cours ».
Elle viole également l’Arrêt n0 AC 010 du 4 mai 2020 de la Cour Constitutionnelle qui a constaté la vacance du poste tout en précisant que le Barreau est l’organisation de la Société civile qui doit désigner le remplaçant de Me Amadou Salif KEBE.
L’Opposition politique considère que l’intégrité, l’impartialité et la bonne moralité des représentants de la société civile sont capitales pour l’indépendance et la neutralité d’une CENI politique et paritaire comme la nôtre.
C’est en effet parmi ces représentants de la société civile que le Président de la CENI, investi de pouvoirs étendus dans la gestion de l’institution, est choisi. Il convient aussi de noter le rôle d’arbitre dévolu aux représentants de la Société civile au sein de l’institution composée paritairement de représentants de la mouvance et de l’Opposition.
La désignation de M. KABA comme Commissaire à la CENI intervient 10 jours seulement après sa nomination au poste de Directeur de cabinet de M. Amadou Damaro CAMARA, Président du Parlement issu du coup de force du 22 mars. Or, il n’est un secret pour personne que M. CAMARA qui se considère comme dauphin constitutionnel est intéressé à bien des égards par les prochaines échéances électorales.
Dans tous les cas, M. KABA est un militant notoirement connu du RPG dont il est resté un fervent défenseur dans le débat public. C’est à ce titre qu’il a joué un rôle actif dans la défense du référendum et du troisième mandat ainsi que dans la destitution illégale et cavalière de l’ancien Président de la Cour Constitutionnelle feu Kéléfa SALL.
C’est pourquoi la nomination de M. KABA, militant du RPG portant la cagoule de la Société civile, n’est pas de nature à garantir la transparence des futures élections et la confiance des acteurs politiques vis-à-vis de la CENI grandement mise à mal par l’entière soumission de son prédécesseur à l’Exécutif.
La mascarade électorale du 22 mars dernier qui a valu au pouvoir actuel le mépris de la Nation et la condamnation quasi-unanime de la communauté internationale est justement la résultante de cette inféodation du Président de la CENI à l’Exécutif.
En conséquence, l’Opposition politique rejette catégoriquement la désignation de M. KABA et demande son remplacement par un avocat désigné par le Barreau conformément à la Loi organique n0 44 du 5 juin 2018 et à l’Arrêt n0 AC 010 de la Cour Constitutionnelle du 4 mai 2020. Conakry, le 19 mai 2020 L’Opposition politique.
Conakry, le 19 mai 2020
L’Opposition politique
Politique
Libération de quelques détenus politiques: Le FNDC s’étonne que le communiqué ait été présenté par un membre du Gouvernement


Dans un communiqué rendu public ce vendredi 7 mai 2021, Alpha Condé, par l’intermédiaire de son porte-parole du moment, a fait état de la libération d’une quarantaine de détenus et du renvoi en jugement d’une cinquantaine d’autres dans l’affaire des violences liées à la mascarade électorale ayant accompagné le coup d’État constitutionnel du 18 octobre 2020.
Le FNDC s’étonne tout d’abord que ce communiqué ait été présenté par un membre du Gouvernement alors qu’il s’agit d’une affaire, dit-on, judiciaire.
C’est le Procureur de la République qui aurait dû porter ces informations à la connaissance du public conformément à l’article 8 du Code de procédure pénale.
Cette démarche prouve à suffisance que ce dossier est téléguidé à partir des bureaux du dictateur Alpha Condé. L’indépendance de la justice que l’on chante par-ci par-là n’est qu’une simple incantation car l’inféodation de l’appareil judiciaire pour servir la dictature d’Alpha Condé n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, en faisant état de personnes qui ont bénéficié d’un non-lieu, Alpha Condé veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que les juges ont eu les mains libres dans l’instruction de ce dossier. Mais la réalité est toute autre.
Les forces aux ordres du tyran Alpha Condé ont arrêté délibérément des citoyens contre lesquels il n’y avait aucune preuve de leur participation aux infractions qui leurs étaient reprochées. En faisant semblant d’instruire le
dossier- un dossier vide au demeurant-, les juges finissent par les libérer commepour démontrer qu’ils sont indépendants.
En réalité, il y a des acteurs politiques et de la société civile qui étaient principalement visés. Dans cette affaire, la justice n’a jamais été et ne sera jamais indépendante. Elle agira toujours suivant les instructions du dictateur Alpha Condé qui, en cas de condamnation, pourrait user de son pouvoir gracieux dans le but d’apparaître comme un homme tolérant. Tout sauf tolérant, Alpha Condé est un égoïste sans cœur qui a ôté tant de vies pour assouvir sa soif de pouvoir.
Le FNDC invite tous les patriotes et tous les combattants de la liberté à rester mobilisés afin d’obtenir la libération sans condition des concitoyens injustement pris en otage et qui sont aujourd’hui des détenus politiques du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 mai 2021.u moment, a fait état de la libération d’une quarantaine de détenus et du renvoi en jugement d’une cinquantaine d’autres dans l’affaire des violences liées à la mascarade électorale ayant accompagné le coup d’État constitutionnel du 18 octobre 2020.
Le FNDC s’étonne tout d’abord que ce communiqué ait été présenté par un
membre du Gouvernement alors qu’il s’agit d’une affaire, dit-on, judiciaire. C’est le Procureur de la République qui aurait dû porter ces informations à la connaissance du public conformément à l’article 8 du Code de procédure pénale.
Cette démarche prouve à suffisance que ce dossier est téléguidé à partir des bureaux du dictateur Alpha Condé. L’indépendance de la justice que l’on chante par-ci par-là n’est qu’une simple incantation car l’inféodation de l’appareil judiciaire pour servir la dictature d’Alpha Condé n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, en faisant état de personnes qui ont bénéficié d’un non-lieu, Alpha Condé veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que les juges ont eu les mains libres dans l’instruction de ce dossier. Mais la réalité est toute autre.
Les forces aux ordres du tyran Alpha Condé ont arrêté délibérément des citoyens contre lesquels il n’y avait aucune preuve de leur participation aux infractions qui leurs étaient reprochées. En faisant semblant d’instruire le
dossier- un dossier vide au demeurant-, les juges finissent par les libérer comme pour démontrer qu’ils sont indépendants.
En réalité, il y a des acteurs politiques et de la société civile qui étaient principalement visés. Dans cette affaire, la justice n’a jamais été et ne sera jamais indépendante. Elle agira toujours suivant les instructions du dictateur Alpha Condé qui, en cas de condamnation, pourrait user de son pouvoir gracieux dans le but d’apparaître comme un homme tolérant. Tout sauf tolérant, Alpha Condé est un égoïste sans cœur qui a ôté tant de vies pour assouvir sa soif de pouvoir.
Le FNDC invite tous les patriotes et tous les combattants de la liberté à rester mobilisés afin d’obtenir la libération sans condition des concitoyens injustement pris en otage et qui sont aujourd’hui des détenus politiques du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 mai 2021.
Politique
Ministère de la citoyenneté : Dr Zalikatou remplace Taran Diallo


La députée du RPG ARC-EN-CIEL, prend désormais les destinées du ministère de la citoyenneté. Honorable Zalikatou Diallo a été nommée ce jeudi 29 avril 2021, à travers un décret, à la tête de ce département.
Abdour.Camara
Politique
Porte-parolat du gouvernement : Tibou Camara remplace Aboubacar Sylla


Ce poste était jusque-là géré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Mais à travers un décret lu sur la RTG koloma, ce jeudi 29 avril 2021, Tibou Kamara, a été nommé en remplacement d’Aboubacar Sylla.
En plus de sa fonction du ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, Tibou Kamara assurera désormais le compte-rendu du conseil des ministres et d’autre fonctions de communication du gouvernement.
Lamine Kaba
Politique
Détention d’opposants: Bah Oury fait une invite au gouvernement Kassory


Le président de l’UDRG, est revenu sur une sortie médiatique du premier ministre, concernant la situation des opposants détenus à la maison centrale de Conakry. Lors de cet entretien, Kassory avait nié le terme “prisonnier politique” en Guinée, avant d’accuser l’opposition d’empêcher la manifestation de la vérité sur les cas de morts, au cours des manifestations sociopolitiques.
Bah Oury, s’est néanmoins inscrit dans la logique du chef du gouvernement guinéen, sur le sujet spécifique concernant le “refus pour l’opposition dirigée par Cellou Dalein, de coopérer pour une sortie de crise”
Le leader de l’UDRG estime que si Kassory Fofana parle de cette situation, il doit certainement avoir “des informations qui le fondent à penser ainsi…”. Bah Oury poursuit que dans le cadre du fonctionnement normal de la justice, tous les faits qui sont connus doivent être portés à l’attention de la justice qui doit faire ce qu’elle doit faire en ce qui concerne la manifestation de la vérité.
«Si par contre, ils savère qu’ils ont des informations et pour des raisons qui ne sont pas expliquées, ils cachent la vérité, ça veut dire qu’il y a une collision pour empêcher la manifestation de la vérité. Donc, le ministère de la justice est chargé de juger, la police judiciaire est chargée de mener des enquêtes, le procureur représentant le parquet est chargé pour le compte de la société d’agir en conformité avec les fondamentaux du droit», a-t-il souligné.
Abdour.Camara
Politique
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