Education
Lettre ouverte adressée à Monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique


Cette lettre que je vous adresse ne suivra pas le format classique pour vous expliquer ce que vivent les enseignants dit homologues qui évoluent dans les institutions d’enseignement supérieur de Guinée.
D’abord, permettez-moi de vous féliciter très chaleureusement pour votre nomination à la tête de ce département. J’ose espérer que votre nomination sera la base de grandes améliorations dans l’enseignement supérieur guinéen.
Cependant, je voudrais, par cette lettre, attirer votre attention sur quelques chantiers qui vous attendent (l’intégration du digital dans les programmes d’enseignement, régularisation de la situation des enseignants dits homologues, etc.). J’espère qu’avec le concours de tous, le pari sera gagné.
La réalité est que les universités guinéennes regorgent de beaucoup de jeunes enseignants talentueux et dynamiques qui se sont engagés sur la voie de l’enseignement dans le but de contribuer au rayonnement de nos institutions d’enseignement supérieur. Appelés homologues, ces jeunes travaillent durement pendant de nombreuses années auprès des autorités universitaires comme enseignants et/ou assistants dans les départements.
Permettez-moi de vous dire de décrire un peu les conditions précaires dans lesquelles ces jeunes travaillent :
– des années d’attente sans engagement à la fonction publique. Avec ce statut homologues, ces jeunes n’ont aucune garantie de leur statut professionnel;
– Une prime d’homologation qui, en plus d’être très minime est souvent perçue tardivement par les homologues. Et connaissant la situation socio-économique du pays, il est évident que ces jeunes “tirent le diable par la queue” pour couvrir leurs besoins les plus élémentaires.
– un traitement moins encourageant sur le plan humain qui donne le sentiment d’être inutile. Chose qui provoque une réelle fuite de cerveaux et augmente le taux d’abandon de l’enseignement par les jeunes.
Ceci n’es pas une dénonciation d’injustice mais un cri de cœur de jeunes engagés pour leur pays mais attendant, dans la difficulté, d’être reconnus officiellement et effectivement pris en charge par l’Etat guinéen afin de leur faciliter l’exercice de leur métier et renforcer du même coup les ressources humaines de nos institutions d’enseignement supérieur.
J’espère qu’avec votre arrivée à la tête du département, vous prendrez en compte cette situation.
Ma deuxième préoccupation est l’adoption du digital dans nos stratégies pédagogiques. Internet offre de nos jours de multiples possibilités de formation : formation à distance, plateforme d’échange entre étudiants et entre étudiants et enseignants, visio-conférence, soutenance, bibliothèque numérique (stockage de cours et travaux d’étudiants) etc. Toutes ces possibilités sont une opportunité à saisir pour améliorer la qualité de la formation en République de Guinée. Il faut quand même s’adapter pour être en phase avec son époque et nous sommes à l’ère du digital 2.0.
L’apparition du coronavirus a montré à quel niveau se trouve le système éducatif guinéen est vulnérable tant pour l’enseignement pré-universitaire en général que pour l’enseignement supérieur en particulier. Malgré la durée de cette pandémie, si le système éducatif guinéen était adapté au monde moderne, les élèves et étudiants ne passeraient pas autant de temps à la maison sans étudier. Voilà pourquoi vous et nous devons nous mettre à pied d’œuvre pour que le digital soit intégré et placé au cœur de l’enseignement supérieur guinéen.
Espérant que cette lettre attirera votre attention et que des solutions idoines seront prises, je vous souhaite bon vent dans vos nouvelles fonctions.
Aly KOMANO, enseignant homologue en master 1 marketing digital
Education
Conakry : Des femmes marquent leur présence aux 72heures du livre


Tenue du 23 au 25 avril 2021, la 13ème édition des 72 heures du livre a connu la participation remarquée de la gente féminine. Ces femmes se sont affirmées à travers des expositions d’œuvres d’art et leurs talents en entrepreneuriat.
Parmi elles, figure Diaka Camara, patronne de la fondation du même nom (FDK). «La fondation que j’ai, œuvre pour l’éducation, or qui dit livre, dit éducation. À ce genre d’événement on rencontre les jeunes, les femmes, les hommes qui doivent être des acteurs de la lutte contre les violences basées sur le genre», a-t-elle laisser entendre.
De même Marie Bernadette Kourouma fait partie de 10 jeunes filles photographes, qui ont participé à la visibilité de cette édition. Formées en prélude de l’activité, ces filles ont exposé leurs œuvres: des images de quelques femmes modèles.
«Cette exposition vise à promouvoir la photographie au féminin, un métier qui est souvent vu comme un métier d’homme. C’est pour encourager les autres filles à croire que le métier n’a pas de genre afin que celles qui nourrissent cette passion se détachent du complexe», expriment-elles.
Tout comme les deux premières Saran Traoré fondatrice du médium virtuelle Sat-médias et son équipe ont également assuré la couverture médiatique de cet événement littéraire.
Delphine Loua
Tel: 622-88-78-60
Education
72heures du livre: des participants saluent les réformes dans la 13édition


La 13ème édition des 72 heures du livre a officiellement pris fin ce dimanche 25 avril 2021. Cette édition a été plutôt particulière tant à cause de la situation de crise sanitaire qui secoue le pays mais aussi grâce aux différentes réformes entreprises par les organisateurs, selon les témoignages des participants.
Cette édition a été marquée par l’exposition des œuvres d’art du pays et les dédicaces de plusieurs ouvrages, des jeunes écrivains. L’occasion a permis par ailleurs, à plusieurs participants de s’offrir des documents qu’ils de leur souhait.
«C’est une activité qui réunit tous les amoureux du livre et tous les écrivains. C’est une belle occasion pour tout un chacun de se procurer d’un livre parce que tous les livres se vendent ici à un prix abordable», signale Elhadj Ousmane Diallo, un écrivain.
Au cours de cette 13ème édition, une place de choix a été accordée aux femmes et aux jeunes. D’où le thème : ‘‘La place des femmes, de la jeunesse et de la paix dans le pays dont nous rêvons”.
Pour le représentant du programme des nations unies pour le Développement (PNUD) en Guinée, cette innovation est le pilier sur lequel repose leur collaboration avec la structure organisatrice.
«La mobilisation, le leadership politique, le rôle dans la croissance économique, dans les activités rémunératrices de revenus, dans l’action sociale des femmes…, sont des piliers de la coopération du PNUD et le second pilier, c’est le soutien à la jeunesse», a expliqué Luc Joël Grégoire.
Il est à rappeler qu’en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie dz coronavirus, aucun pays ni aucune ville n’a été invité pour cette 13ème édition des 72heures du livre.
Lamine Kaba
Education
Enseignement supérieur : Aboubacar Sylla annonce le transfert d’une partie d’étudiants de Sonfonia à kipé


Chez nos confrères de Djoma média ce lundi 19 avril, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a abordé des réformes déclenchées depuis son arrivée à la tête de ce département. Il a mis un accent particulier par ailleurs, sur la situation de pléthore à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia.
En plus de la pléthore, Aboubacar Sylla a aussi signalé le manque d’infrastructures, l’insuffisance des professeurs de rang magistral dans ce grand centre universitaire. Toutefois, il a rassuré que les états généraux de l’Éducation projetés pour l’année en cours, permettront d’aller vers des réformes en profondeur du système éducatif guinéen.
« Quand j’ai visité l’Université de Sonfonia, j’ai constaté la pléthore du personnel, le manque d’infrastructures, le manque de professeurs de rang magistral pour dispenser les cours. Il y a aussi des questions liées à la formation des formateurs », a expliqué le ministre de l’enseignement supérieur.
Néanmoins, une partie de solution au problème de pléthore a été annoncée par Aboubacar Sylla.
«La première des choses que nous avons décidée, c’est de transférer une partie des étudiants de Sonfonia vers une autre à kipé. Il y a plus de trois mille étudiants des sciences sociales qui ont déjà quitté et ils ont commencé les cours le lundi dernier. Nous avons engagé des travaux de rénovation des amphithéâtres à l’Université de Sonfonia, au moins dix salles de classe seront construites. La construction de quatre châteaux d’eau est en cours. Cela veut dire que les ressources existent même si elles sont insuffisantes>>.
D.Camara
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